Arslan: "Le nouvel aéroport d'Istanbul fera travailler 1,5 millions de personnes"

- Le ministre turc des transports a indiqué que 225 mille personnes travailleront directement au sein du nouvel aéroport qui sera l'un des plus grands du monde.
Arslan: "Le nouvel aéroport d'Istanbul fera travailler 1,5 millions de personnes"

Le ministre turc des Transports, de la Marine et des Télécommunications, Ahmet Arslan, a fait savoir que le nouvel aéroport d’Istanbul engendrera de l’emploi pour près de 1,5 millions de personnes en Turquie, de manière directe et indirecte.

Le ministre Arslan était l’invité vendredi, de la table des éditorialistes de l’Agence Anadolu (AA).

Il est d’abord revenu sur la première réalisée jeudi soir sur le chantier du troisième aéroport d’Istanbul dont l’inauguration est prévue le 29 octobre prochain.

Le Président de la République, Recep Tayyip Erdogan, a effectué le premier atterrissage sur l’une des pistes du nouvel aéroport, qui sera l’un des plus grands du monde.

Ahmet Arslan est revenu sur les caractéristiques de cet ouvrage hors-norme.

"Actuellement, entre 35 et 36 mille personnes travaillent sur le chantier. Une fois la première phase de l’aéroport mise en service, 100 mille personnes y travailleront. En 2023, quand il sera totalement terminé et en service225 mille personnes travailleront dans le nouvel aéroport d'Istanbul. Ce sont au total 1,5 millions de personnes qui travailleront pour cet aéroport, de manières directe et indirecte", a-t-il expliqué.

Le ministre a également indiqué que l’aéroport pourra accueillir dans un premier temps 90 millions de voyageurs par an, puis 150 millions par la suite. Ce chiffre pouvant même atteindre 200 millions lors de fortes affluences.

"Le PIB de la Turquie en 2025 sera assuré à 5% par ce seul aéroport", a-t-il souligné, montrant l’étendue des apports de l’édifice.

Le ministre a ensuite commenté la campagne électorale pour les élections de ce dimanche 24 juin.

Selon lui, les candidats de l’opposition ne sont pas en mesure de vaincre le président Erdogan.

Sur la question kurde, contrairement à ce que disent les détracteurs de la Turquie et du Chef de l’Etat, Ahmet Arslan a affirmé que la politique de son pays est dans l’intérêt des populations kurdes.

"Je l'affirme en tant que citoyen d'origine kurde, sans la Turquie, des millions de Kurdes auraient été tués en Syrie et en Irak", a-t-il conclu.