Erdogan: "L'heure de la solution en Syrie a sonné"

Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, s’est engagé à mettre les moyens de la Turquie en faveur d’une solution rapide au conflit en Syrie.

Le Chef de l’Etat turc s’est exprimé, mercredi, lors d’un meeting électoral à Sanliurfa, ville du sud de la Turquie, à la frontière avec la Syrie.

Du fait de la proximité de la ville avec son voisin du sud, de la présence de nombreux réfugiés syriens et des tirs en provenance de la Syrie, la question du conflit syrien et de ses conséquences sur la Turquie a été longuement abordé par le président Erdogan.

"Il est temps désormais de régler la situation (en Syrie) en face de Sanliurfa. Nous allons libérer la zone de la présence terroriste et rendre leurs terres aux populations arabes, kurdes et turkmènes, les véritables propriétaires de la région", a-t-il déclaré.

Pour le président turc, son pays ne peut plus attendre que la communauté internationale prenne ses responsabilités pour mettre fin au conflit et trouver une solution à la crise.

"L'heure de la solution en Syrie est arrivée. Sans attendre l'assistance de personne, nous nous engageons à, avec nos propres moyens, assurer la sécurisation des régions de l'autre côté de nos frontières", a-t-il dit.

Dans ce cadre, Recep Tayyip Erdogan a une nouvelle fois répété toute la détermination de la Turquie à lutter jusqu’au bout contre les organisations terroristes qui la menacent, en Turquie, en Syrie et en Irak.

"Nous avons frappé 10 points importants à Qandil. Nous avons aussi réglé le compte des dirigeants du PKK en pleine réunion", a-t-il fait savoir, au sujet des opérations qui se poursuivent dans le nord de l’Irak, là où se trouve le principal camp de commandement du PKK.

Enfin, le Chef de l’Etat a annoncé un nouveau projet en faveur des syriens qui vivent dans les zones libérées par l’armée turque lors de l’opération Bouclier de l’Euphrate.

"Avec l'Université Harran de Sanliurfa, nous allons ouvrir une faculté des sciences appliquées à al-Bab en Syrie", a-t-il indiqué.