Erdogan : Nous ne permettrons pas aux ennemis de la Nation d’exploiter nos valeurs communes

Ceux qui comparent le pays à la Turquie des années 80 et 90, découvriront l’ampleur de leur erreur, déclare le président turc.
Erdogan : Nous ne permettrons pas aux ennemis de la Nation d’exploiter nos valeurs communes

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré: « Nous ne permettrons pas que les valeurs de notre pays soient exploitées par une poignée d’ennemis de la Nation, qui occupent les colonnes des journaux, prennent en otage des chaînes de télévision, et monopolisent le monde de la culture et de l’art ».

C’est ce qu’a déclaré Erdogan dans discours prononcé dimanche lors d’un congrès de la section du parti de la Justice et du Développement (AK Parti), dans la province turque de Bayburt (nord).

Le président a souligné que la Turquie, qui formait la première ligne de défense de certaines organisations internationales (référence implicite à l'OTAN), n'existe plus.

Il a souligné que ceux qui comparent le pays à la Turquie des années 80 et 90, découvriront l’ampleur de leur erreur.

« Ils sont révolus les jours où l’hostilité contre la démocratie et la nation, contre l’appel à la prière et le drapeau, s’exprimait au nom des valeurs communes de notre république », a-t-il martelé. 

Et d’ajouter : « Nous avons tourné la page des réseaux diaboliques dirigées par le charlatan terré en Pennsylvanie » , en allusion au dirigeant de l’organisation terroriste Fethullah Gulen.

« Je souhaite que tous ceux qui ne cachent pas leur joie lors des attaques dirigées contre moi, aient compris la réalité de la question quand Atatürk a également été ciblé [lors des manœuvres de l’OTAN] », affirmé le président turc.

Erdogan a qualifié de positives, les déclarations émises par les partis de l’opposition turque, au sujet du scandale ayant éclaté lors des manœuvres de l’OTAN organisées en Norvège.

En ce qui concerne les élections de 2019, le président turc a indiqué que cette année constituera un tournant dans la lutte de la Turquie pour l’indépendance et l’avenir.

Après les élections de 2019, « la Turquie sera plus forte, et avancera plus rapidement vers les buts souhaités », a-t-il souligné.

Recep Tayyip Erdogan a conclu : « Nous ne sommes pas les seigneurs de ce peuple, mais ses serviteurs. C’est ce qui distingue le parti de la Justice et du Développement des autres mouvements ».