Erdogan: Nous poursuivrons notre lutte jusqu’à ce que Jérusalem devienne une terre de paix

Erdogan: Nous poursuivrons notre lutte jusqu’à ce que Jérusalem devienne une terre de paix

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, lundi, que son pays poursuivra la lutte jusqu’à ce que Jérusalem devienne une terre de paix et de stabilité pour les trois religions monothéistes. 

C’était à l’occasion d’un discours prononcé lors d’une cérémonie de rupture de jeûne qu’il a offerte en l’honneur d’un certain nombre d’ambassadeurs dans le siège social du parti AK Parti au pouvoir, à Ankara. 

Erdogan a indiqué que « nous sommes déterminés à défendre nos droit dans la ville sainte, Jérusalem, et que nous ne céderons jamais notre première [Kibla] sous le reigne d’un Etat qui se nourrit de sang, de larmes et d’occupation pendant des décennies ». 

Il a ajouté que « nous allons poursuivre la lutte jusqu’à ce que Jérusalem devienne une terre de paix, de stabilité et sûreté pour tous les adeptes des trois religions monothéistes ». 

Pour rappel, lundi dernier, Israël a commis un massacre contre des Palestiniens qui participaient à des manifestations de protestation contre le transfert de l’ambassade américaine à Israël de Tel Aviv à Jérusalem occupée. 

Erdogan a signalé que le monde passe actuellement par une étape difficile et critique et que les problèmes que nous affrontons, ne représentent pas une menace pour une région particulière, mais plutôt, menacent tout le monde à des niveaux différents. 

Il a affirmé que le terrorisme, la violence, le racisme, la famine, la pauvreté, l’immigration clandestine et les catastrophes naturelles représentent des défis pour toute l’humanité. 

Il a remarqué que la diplomatie et la clé de la paix et de la stabilité au sens international du terme. Les solutions aux crises actuelles et la prévention de nouvelles crises, passent ainsi, par la diplomatie. Or la « diplomatie, en tant que moyen de résolution des crises, souffre d’une sérieuse érosion ces derniers temps. 

Il a exprimé son regret de ne pas tirer profit de la diplomatie, au moment où « il faut recourir davantage aux moyens diplomatiques ». 

Il a expliqué qu’il existe beaucoup d’exemples aux environs de la Turquie. Par exemple, «dans l'affaire chypriote, aucun progrès n’a été réalisé à cause des humeurs de la partie grecque ». 

Et de poursuivre : « La cause palestinienne devient progressivement une tragédie, source de perte de vies humaines d’innocents, alors que certaines parties s’emploient à bloquer toute solution au conflit syrien qui perdure depuis 7 ans. L’anarchie se poursuit au Yamen et les perturbations en Libye, etc. ». 

Erdogan a souligné que les innocents continueront de payer le prix du manque d’engagement et le dissipation des efforts diplomatiques pour résoudre ces crises. 

A propos du dossier du nucléaire iranien, Erdogan a précisé que son pays n’accepte pas d’attiser des crises déjà résolues, y compris le dossier du nucléaire iranien. 

Il a affirmé que son pays soutient le droit des pays à bénéficier de l’énergie nucléaire à des fin pacifiques, appelant au respect du droit des pays à combler leurs besoins énergétiques par l’énergie nucléaire. 

Il a indiqué que « les 450 centrales nucléaires installées dans 31 pays ne constituent pas une menace et, de même, la possession par d’autres de cette énergie ne constitue pas de menace, tant qu’elle est strictement contrôlée ». 

Erdogan a ajouté que le danger principal qui pèse sur son pays et sur la région réside dans les armes nucléaires, précisant qu’ « il faut nettoyer le monde des armes nucléaires. Ceux qui possèdent plus de 15 mille armes nucléaires constituent actuellement une menace mondiale ». 

Le 8 mai courant, le président américain a déclaré qu’il se retire de l’accord nucléaire signé avec l’Iran et qu’il rétablit les sanctions économiques contre Téhéran. 

Trump a argumenté sa décision en qualifiant l’accord de « médiocre » et comprend plusieurs failles, à savoir, « l’inexistence de restrictions sur son programme de missiles et sa politique au Moyen-Orient ». 

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont représenté l’Europe dans cet accord en 2015, ont refusé la décision américaine et déclaré leur maintien de l’accord. 

 

Il a affirmé que son pays soutient le droit des pays à bénéficier de l’énergie nucléaire à des fin pacifiques, appelant au respect du droit des pays à combler leurs besoins énergétiques par l’énergie nucléaire. 

Il a indiqué que « les 450 centrales nucléaires installées dans 31 pays ne constituent pas une menace et, de même, la possession par d’autres de cette énergie ne constitue pas de menace, tant qu’elle est strictement contrôlée ». 

Erdogan a insisté que le danger principal qui pèse sur son pays et sur la région réside dans les armes nucléaires, ajoutant qu’ « il faut nettoyer le monde des armes nucléaires. Ceux qui possèdent plus de 15 mille armes nucléaires constituent actuellement une menace mondiale ». 

Le 8 mai courant, le président américain a déclaré qu’il se retire de l’accord nucléaire signé avec l’Iran et qu’il rétablit les sanctions économiques contre Téhéran. 

Trump a argumenté sa décision en qualifiant l’accord de « médiocre » et comprend plusieurs failles, à savoir, « l’inexistence de restrictions sur son programme de missiles et sa politique au Moyen-Orient ».

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont représenté l’Europe dans cet accord en 2015, ont refusé la décision américaine et déclaré leur maintien de l’accord.