"La Turquie, 2ème pays le plus influent au Moyen-Orient" (étude)

- La Russie arrive en tête et les Etats-Unis troisième, selon un sondage réalisé auprès de 6 mille personnes interrogées en Turquie, en Tunisie, au Liban, en Jordanie et en Israël.
"La Turquie, 2ème pays le plus influent au Moyen-Orient" (étude)

La Turquie est le deuxième pays le plus influent dans le Moyen-Orient, après la Russie.

C’est ce qui ressort d’une étude publiée mardi du Centre de Recherches Pew, basé à Washington aux Etats-Unis.

L’enquête a été réalisée entre le 27 février et le 25 avril 2017 auprès de 6 204 personnes vivant en Turquie, Tunisie, Liban, Jordanie et Israël.

Les conclusions de l’enquête ont montré que 63% des personnes interrogées, considèrent la Turquie comme le deuxième pays le plus influent au Moyen-Orient.

La Russie arrive en première position auprès de 64% des personnes sondées.

Les Etats-Unis ont obtenu 62%, ce qui les place en 3ème position.

Suivent avec 53% l’Iran (4ème) , 46% Israël (5ème), 41% l’Arabie Saoudite (6ème) et l’Egypte, 7ème, en dernière position avec 19%.

L’étude met également en avant l’image positive du Président turc Recep Tayyip Erdogan auprès des populations interrogées, contrairement aux dirigeants des pays du Golfe et de la région.

Selon les résultats de l’enquête, 66% des Jordaniens ont une image positive d’Erdogan. Ce taux est de 59% chez les Tunisiens, de 42% au Liban, et de 15% en Israël.

En contrepartie, à peine un tiers des sondés déclarent avoir une image positive du Président égyptien al-Sissi et du Roi Salam d’Arabie Saoudite. Le Roi de Jordanie n’obtient pas non plus une note favorable.

Les leaders les moins appréciés étant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le Président iranien Hassan Rohani et le leader syrien Bachar al-Assad.

Une autre conclusion de l’étude concerne l’avenir du conflit syrien : une grande majorité des personnes interrogées considèrent que le conflit ne prendra pas fin dans les 5 prochaines années.

Les plus optimistes sur ce sujet étant les Jordaniens qui estiment à 48% que la guerre prendra fin dans ce délai.

Cette opinion est partagée par 40% des israéliens, 32% des Libanais, 27% des Turcs et 15% des Tunisiens, soit une moyenne de 32%.