Yildirim: Nous nous arrêterons une fois le terrorisme éradiqué de la région

"Nous avons également une responsabilité face aux innocents et opprimés qui vivent dans cette région" a martelé Binali Yildirim qui réagissait à la reprise d'Afrin par l'armée turque.
Yildirim: Nous nous arrêterons une fois le terrorisme éradiqué de la région

"La lutte que nous menons dans cette région se poursuivra jusqu'à l'éradication complète de la menace terroriste, quoi qu'en disent les autres" a lancé, lundi, le chef du gouvernement turc, Binali Yildirim.

Yildirim s'exprimait, lundi, à l'occasion de la cérémonie d'affectation des juges et procureurs organisée à Ankara.

Il a expliqué que la Turquie avait lancé, le 20 janvier dernier, l'opération "Rameau d'olivier" pour débarrasser, dans un premier temps, la région d'Afrin, de la présence des organisations terroristes et que cette dernière s'était soldée par un succès.

Yildirim a expliqué que la Turquie n'avait aucune volonté de s'éterniser en Syrie et que l'objectif de l'opération était de garantir la sécurité des citoyens turcs et des frontières sud du pays, " Nous avons également une responsabilité face aux innocents et opprimés qui vivent dans cette région" a t-il souligné.

Il a notamment insisté sur le fait que toutes les précautions avaient été prises par les forces turques et celles de l'Armée syrienne libre (ASL) pour épargner les civils.

Rappelant que la population locale dans la région d'Afrin avait accueilli l'armée turque et l'ASL comme des sauveurs, Yildirim a regretté le fait que "certains", dit-il, continuent de véhiculer une propagande "affligeante" tout en occultant cette réalité.

"Ceux qui encouragent et arment les organisations terroristes dans la région, n'ont pas leur mot à dire à la Turquie. Les membres héroïques de l'Armée turque et de l'Armée syrienne libre (ASL) ont débarrassé la région d'Afrin de la présence terroriste, les faits sont aussi clairs et limpides que çà. La lutte que nous menons dans cette région se poursuivra jusqu'à l'éradication complète de la menace terroriste, quoi qu'en disent les autres"a t-il insisté.