L'Azerbaïdjan adresse un dernier avertissement à l'Arménie

- Le ministère azerbaïdjanais de la défense met en garde les forces arméniennes contre la poursuite de leurs attaques contre les zones résidentielles civiles
L'Azerbaïdjan adresse un dernier avertissement à l'Arménie

L'Azerbaïdjan a lancé, lundi, un dernier avertissement à l'Arménie, qui poursuit ses attaques contre les zones résidentielles civiles.

Le ministère de la défense a déclaré, dans un communiqué, que la ville azerbaïdjanaise de Terter est, depuis ce matin, la cible de bombardements menés par les forces arméniennes.

"Le ministère de la défense adresse un dernier avertissement à l'Arménie, lui signifiant que des mesures de rétorsion adéquates seront prises à son encontre si nécessaire", peut-on lire dans le communiqué.

Le ministère a également partagé des images aériennes de la destruction de chars et de véhicules blindés arméniens pendant les affrontements.

Des affrontements frontaliers ont éclaté, dimanche, après que les forces arméniennes aient pris pour cible des zones résidentielles civiles azerbaïdjanaises et des positions militaires dans la région, connue sous le nom de Haut-Karabakh.

Les relations entre les deux ex-républiques soviétiques sont tendues depuis 1991, lorsque l'armée arménienne a illégalement occupé le Haut-Karabakh, ou région du Nagorny-Karabakh, un territoire internationalement reconnu comme étant azerbaïdjanais.

Quatre résolutions du Conseil de sécurité et deux de l'Assemblée générale des Nations unies, ainsi que des décisions de nombreuses organisations internationales, font référence à ce fait et exigent le retrait des forces arméniennes d'occupation du Haut-Karabakh et de sept autres régions occupées de l'Azerbaïdjan.

Le groupe de Minsk de l'OSCE - coprésidé par la France, la Russie et les États-Unis - a été créé en 1992 pour trouver une solution pacifique au conflit, mais en vain, même si un cessez-le-feu a été convenu en 1994.

La France, la Russie et l'OTAN, entre autres, ont exhorté les deux parties à cesser immédiatement les hostilités dans la région occupée.